Le 13 décembre dernier, le gouvernement a publié des lettres de mandat à l’intention de la ministre de l’Environnement et du Changement climatique, du ministre des Pêches et des Océans et de la Garde côtière canadienne. Les lettres contiennent des nouvelles très positives pour tous ceux qui se soucient de l’environnement.
Rendre les lettres publiques est une façon pour le gouvernement de s’engager à rendre des comptes. Si le public sait quelles promesses ont été faites – le public saura si elles ne sont pas respectées.
Selon Graham Saul, directeur exécutif de Nature Canada, « le gouvernement vient de s’engager dans la plus importante initiative de protection de la nature de l’histoire du Canada. »
« Le gouvernement a déjà fait preuve d’un immense leadership en atteignant et en surpassant la cible marine. »
« L’engagement clair d’élargir les aires protégées dans le discours du Trône et les lettres de mandat d’aujourd’hui, ainsi que l’accent mis sur la recherche de solutions axées sur la nature pour lutter contre les changements climatiques, et l’engagement de planter deux milliards d’arbres, est une excellente nouvelle pour nature.
« Le monde est confronté aux crises jumelles du changement climatique et à l’extinction massive d’espèces, comme jamais auparavant. La perte d’habitat, causée par l’activité humaine, est la principale cause de l’effondrement des espèces et nous devons agir de toute urgence.
« Le Canada a le plus long littoral au monde, la plus grande forêt intacte au monde et une population de citoyens qui se soucient profondément de notre espèce emblématique. « Les engagements d’aujourd’hui démontrent le leadership mondial et positionnent le Canada comme une superpuissance de la conservation », a-t-il dit.
Ces lettres promettent que ces deux ministres collaboreront pour présenter un nouveau plan visant à conserver 25 % des terres du Canada et 25 % des océans du Canada d’ici 2025, et un effort supplémentaire pour atteindre 30 % de chacun d’ici 2030.
De plus, le gouvernement fédéral s’est engagé à défendre un objectif similaire lors de rencontres internationales, dans l’espoir que d’autres pays se joignent à cet objectif ambitieux. Selon la lettre, c’est la science, le savoir autochtone et les perspectives locales qui guideront l’atteinte de l’objectif.
Le Canada a toujours été un pays riche en ressources naturelles et en beauté naturelle. Il n’est donc pas surprenant que les Canadiens soient conscients de la grande valeur et de la fragilité de la nature et souhaitent la protéger.
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